RETOUR D’UN VOYAGE AU CŒUR DE LA CIVILISATION DES INCAS.

Je suis revenu tôt ce vendredi matin d’un périple qui m’a conduit au cœur de la civilisation des incas du Pérou. Atterrissant à l’aéroport de Lima  vers minuit le jeudi 22 mars, je fus accueilli par un guide qui m’attendait pour me conduire à mon Hôtel. j’ai ensuite pris la journée du vendredi  pour visiter Lima  et ses lieux d’attraction. En ce même jour, venait de démissionner  le président de la République, alors sous accusation de corruption dans une affaire de pot de vin. L’accès au congres  et au palais présidentiel était interdit aux  passants. Je n’ai pu prendre que quelques pauses à distance de la place d’armes. J’ai pu observer cependant qu’il y avait un « Café Haïti » dans le quartier de Mira flores que je m’étais promis de visiter a mon retour de MACHU PICHU. Samedi au petit jour, j’ai pris un autre avion vers CUSCO, capitale  de la civilisation des incas ou j’ai  pu vraiment commencer mon exploration des sites touristiques et archéologiques de la zone. J’ai eu dans l’après-midi un tour guidé et très informatif des sites de CUSCO : Rien que des églises en Or, offertes et acceptées autrefois  en contrepartie ou en garantie pour des emprunts que devait contacter le pays en ses temps de difficultés économiques ; des lieux de sacrifices humains pour apaiser la fureur des dieux, des passages devant faciliter le transport des biens entre les différentes communautés , et enfin des lieux historiques, témoins vivants  du carnage des conquistadores sur le peuple de l’époque .

Laissant CUSCO tôt dans la matinée du dimanche, nous avions exploré  tour a tour, Pisco, la vallée sacrée (valle sagrado)  avant de prendre le train dans la soirée , a OLLANTAY TAMBO vers AGUAS CALLIENTES  ,ville située au pied  de la montagne devant nous conduire a MACHU PICHU.       Ce mot signifierait « peuple de la montagne » pour certains  ou [machu/montagne- pichu/pic}, montagne la plus enlevée pour d’autres..  Apres une nuit de repos dans un Hôtel de la place, nous prenions  un bus qui devait nous conduire vers le sommet de cette montagne ou se trouvent  ériges des temples , des centres de stockage et de conservation d’eau et d’aliments grâce a des techniques dont les secrets sont encore cachés ou attendent d’être dévoilés.

A la vue de tant de prodiges, on s’était tous demandé  comment des pierres de si grand tonnage ont pu être transportées jusqu’au sommet de la montagne ?? .Celles identiques aux pierres rencontrées dans la construction des pyramides d’Egypte faisaient  renforcer la théorie selon laquelle, les Incas du Pérou auraient bénéficié d’aides ou de supports extra- terrestres pour bâtir ces structures.   MACHU PICHU, C’est une vraie merveille a découvrir !!!!! Au soir du lundi, j’ai pris la route en sens inverse,  en TRAIN d’abord, de AGUAS CALLENTES a OLLANTAY TAMBO, pour ensuite rentrer a CUSCO  et finir mon périple Andin.                    C’’était déjà jour IV (4 ) de mon voyage au Pérou. Je n’étais pas prêt cependant à retourner à Lima pour une ou deux journées d’excursion dans une ville de douze millions d’Habitants  ou la circulation des véhicules est aussi ardue que dans les grandes villes de chez nous.  Il n’y avait plus  beaucoup  à voir a part quelques églises et d’autres bureaux gouvernementaux. Bien que cela ait pu creuser  un trou dans ma poche, j’ai décidé d’annuler  mon billet de retour, CUSCO-LIMA, et de m’engager davantage dans mon expédition vers le lac TITIKAKA , le plus haut au monde, l’un des plus grands lacs de la planète puisque occupant une superficie de 8.5 kms carres soit  le tiers de toute Haïti , et a près de 4000 m d’altitude.

Pour arriver a Puno, lieu d’embarcation sur le lac, j’ai du partir de CUSCO  des 6h du matin, et faire  un parcours de 400kms, a travers monts  et vallées , ou nous accueillaient tantôt  des églises plusieurs fois centenaires, tantôt des marchés locaux bourrés   de produits artisanaux, et enfin des restaurants spécialisés dans les  saveurs locales. La feuille de coca en the ou sous la langue, nous accompagnera tout le  long du trajet , et bien avant, nous permettant de combattre les effets néfastes de la vie en altitude. Ma nuit  a l’hôtel était difficile a cause des conditions climatiques du froid et de l’altitude, causant la rareté de l’air et rendant la respiration presqu’impossible.  Mercredi, au petit matin, un bus faisait déjà le passe-partout, ramassant les touristes placés   dans les divers hôtels de Puno pour les emmener au port d’embarcation . Deux heures et demie sur le lac TITIKAKA, à l’aller comme au retour c’était un peu éreintant. Mais on a pu visiter les iles flottantes de Uros et uribe, aussi bien que l’ile TAQUILLA  a la frontière maritime de la Bolivie qui partage le lac  avec le Pérou. Sur cette ile furent internés  de fameux politiciens dont un ancien Président de la République. Au retour de l’ile , les deux  heures et demie étaient comme une éternité  tellement on avait hâte de quitter les lieux. Quand nous sortions du port à six heures du soir, il y avait juste assez de temps pour retirer nos bagages de l’Hôtel et prendre l’avion a Juliaca vers Lima. Arrivé  à l’Aéroport pour un vol de 9 :30, on nous apprit cependant  qu’un des volcans de la zone était en éruption pour  la soirée. Et  le vol a du être différé  à jeudi matin. Pourquoi se laisser contrarier pour si peu ? Retournons a l’Hôtel me suis-je dit, et nous partirons le lendemain ! Il ‘y a toujours d’autres opportunités  pour aller a Lima  mais une seule chance  pour mourir dans un accident si jamais  l’avion viendrait  a être heurté au passage.. Au matin, nous avons pu finalement prendre le vol et regagner Lima . Douze (12) heures plus tard, nous étions dans l’avions en route pour Fort. Lauderdale.                                                                                Dieu , merci ! le voyage a bien réussi. !!

Partant a l’assaut de  cette culture une semaine plus tôt, j’espérais voir des pans de mur, des pierres disséminées ca- et- la, des squelettes de momies protégés dans des tubes en verre comme on en trouve a tous les sites archéologiques du monde. Mais jamais  je n’espérais  voir un tel niveau d’avancement, de discipline et de progrès chez un peuple dont la vie, l’œuvre et la culture ne sont souvent  représentées  qu’ « entre guillemet » , ou en points très négliges  de l’histoire contemporaine.

Au cours des parutions subséquentes, je ferai un récit détaillé de ce que j’ai vu et de ce que je crois comprendre .Je parlerai aussi de ces massacres d’indiens , de l’évangélisation forcée, du difficile passage au monothéisme, de la transplantation culturelle et du syncrétisme religieux qui supportent en arc de suspension la culture Inca et toute  la société Péruvienne,(Japonaise, Espagnole ,Indienne etc.) la rendant  monolithique malgré les couches ethniques diverses dont elle est composée. La force d’une nation est dans l’art de jouer sur les éléments rassembleurs, les points de jonction et les communautés de sentiments et de pouvoir unir au tour d’idéaux communs. Ce Pari n’est pas toujours facile. Mais le Pérou, en tant que Nation, semble bien être sur la voie de le gagner ..

Bonne lecture et a Bientôt !

Rony Jean-Mary, M.D.
Coral springs,FL.
Le 1er avril,2018

A SUIVRE………………

 

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