Des efforts en cours pour éliminer l’entrée des
faux médicaments en Afrique
Une levée de boucliers contre les faux médicaments en Afrique francophone s’est une nouvelle fois manifestée à travers une conférence qui a réuni le 19 avril 2018 les Missions permanentes auprès des Nations unies à Genève des Etats d’Afrique francophone et celles des principaux Etats producteurs de médicaments de la Francophonie. Cette rencontre entrait dans le cadre de la préparation de la « Conférence internationale de haut-niveau sur l’accès aux médicaments et produits médicaux de qualité en Afrique francophone ».
Le journal le Monde a publié en 2017 un article qui avait informé que L’Organisation mondiale des douanes avait saisi 126 millions de traitements prohibés dans seize ports africains en deux semaines.
Au total, près de 900 millions de médicaments d’une valeur estimée à 400 millions d’euros ont été confisqués au cours de ces quatre années, toujours selon le Monde.
Les pays producteurs de ces faux médicaments seraient l’inde et la Chine.
Le pire est que la contrefaçon dans les rues des grandes villes africaines cible les maladies les plus répandues en Afrique : le paludisme, les maladies fébriles et inflammatoires ainsi que les maladies gastro- intestinales.
Les conséquences de ce commerce malsain : la cause de centaines de milliers de décès et le développement de résistances à certains traitements.
Selon une dépêche de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), cette réunion de Genève a permis aux experts des différentes Missions d’avancer sur le projet de Déclaration de la Conférence, en s’entendant notamment “sur une deuxième version du document qui s’emploie à pointer des propositions d’action concrètes.”
La conférence proprement dite se tiendra le 22 mai à Genève à l’initiative commune de l’OIF et de l’ONUSIDA avec le soutien de la Fondation Chirac.
Carl Gilbert, MD
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