A LA RECHERCHE DE PANEGYRIQUES POUR NOS COMPATRIOTES :
« UN PROJET DE KONBIT POUR RANJE NODWES ET HAITI »
ANDRE J MUZAC ,MD, FACS

Le mouvement  prend de l’ampleur avec la multiplication des « Rôle Modèles » .

Pour soutenir et continuer le travail ardu de notre Champion Fanatique  de la Mère Patrie , notre distingue Collègue et Ami , le Dr Laurent Pierre-Philippe , qui se veut de camper des Modèles  pour la Jeunesse Haïtienne de la Diaspora en accentuant le « Meilleur d’Haïti » , il nous a été très facile de découvrir en la personne du Dr Douge  Barthelemy, Pédiatre de l’Illinois et de l’Indiana, une autre Image Imposante pour la Diaspora à suivre.

DOUGE , aujourd’hui  nous sommes encore cinq amis qui se connaissent depuis l’Age de cinq ans. Gosses , nous nous sommes rencontres chez les Frères de l’Instruction Chrétienne de Port-au-Prince , a l’Ecole Primaire de Mgr Alexis Jean-Marie Guilloux (Promotion 1940-1947) ,sous la Direction du Frère Lucidas ,d’abord, puis du Frère Victorien ensuite (TI -PIGEON), après la bénédiction du cher Frère Aloiste ( classe de 7eme Préparatoire). Deux d’entre nous sont devenus MEDECINS , Douge Barthelemy et Andre Muzac ; Un est Professeur a l’Université de Montréal , Canada, l’Ecrivain Pierre Claude ; Un est a la retraite en Haïti, comme Agent de Produits Pharmaceutiques et Avocat Comptable , le Professeur Andre Nicolas ; le Dernier, Camille Stines, s’est évanoui dans l’ombre quelque part en Floride ,USA.

Douge et moi , nous avons parcouru les étapes de l’école primaire , secondaire et universitaire pendant 20 ans , et avons maintenu contact pendant 75 ans. Une expérience plus que « unique » .

Le petit Douge de l’école primaire a toujours été parmi les premiers de la classe. Très discipline , il  suivait une bonne trajectoire apparemment tracee par un Papa Rigide, qui se voulait des Professionnels dans une Descendance de 4 fils et une fille. Chaque Dimanche, pour la Grande Messe de 11 HEURES a la Cathédrale , Douge portait avec fierté les Médailles de SELECTION  hebdomadaire , se réservant de partager ses bénédictions avec les copains de la Promotion (le gâteau complémentaire) . Pendant les 7 années de l’ expérience  primaire, Douge est reste un élément  pacifique , joyeux et taquin (sans méchanceté ) ,un amant des sucreries et des cookies , un « petit religieux -croise « de l’Eglise Catholique de l’Archevêché de Port-au-Prince . On n’était pas riche , on se divisait les ressources chaque matin ,  clients réguliers de Madame Anna , vendeuse de tablettes et de Tito.

Une époque de Naïveté pleine d’efforts personnels et de souvenirs bien mérites. On était heureux d’être « des enfants du peuple » : on ignorait les menaces de la compétition , c’était la franche camaraderie et l’époque de la SIMPLICITE.

LE DOUGE DE L’ECOLE SECONDAIRE ( Lycée Alexandre Pétion, 1947-1954) n’avait pas change ; il est reste le même camarade désireux d’apprendre. Dans un milieu réputé de «  Refuge des Vagabonds » par les Ténors des Ecoles Privées , face a des turbulences et aux « bullings  du physiquement plus fort » ( il y avait des discrepancies en Age), Douge a vite compris que pour survivre il fallait l’alliance des géants fougueux : les aider dans les devoirs de maison et se tenir a l’écart des confrontations physiques. Beaucoup moins timide que moi et beaucoup plus curieux, Douge, depuis le début des années 1950 , s’ouvre a la politique et écoute les « haranguements » du Professeur Daniel Fignole au Bel-Air de Port-au-Prince : son discours favori «  Un serpent si hideux , qu’en passant la main sur sa figure , il sentit sa laideur ». Le Professeur parlait d’un autre Politicien que lui-même avait protégé contre des difficultés menaçantes et qui l’avait trahi.

Le petit Douge aimait répéter les phrases grandiloquentes des Dinausors Politiques .Plus tard , a la Faculté de Médecine , il continuera a paraphraser certains Professeurs , » Rappelez-moi ou j’étais «  de Compe Chien, un Instructeur en Petite Chirurgie. Déjà, Douge devenu grand saisissait les racines grecques des mots « Démagogie : amener le peuple sur la place publique pour le haranguer » et « DEMOCRATIE : un gouvernement par le peuple et pour le peuple ». Pourtant, alors, Douge faisait la Section C, division éducationnelle ou les mathématiques et l’espagnol remplaçaient au Lycée  le Latin et le Grecque de la Section A. Douge continuait de briller au Secondaire et était parmi les premiers aux Examens du Baccalauréat , Rhétorique et Philosophie.

Sans hésitation, il décida d’affronter la dure période de la vie universitaire , a la Faculté de Médecine d’ Haïti ( 1954-1960). La gageure ? -Remplir les vœux de son Père et prévenir la répétition d’une perte familiale qui l’avait beaucoup affecte ( deux jumeaux de la famille avaient succombe a une épidémie de Gastro-Entérite).

On avait atteint très tôt l’Age de la Maturité dans un Pays ou la Dictature faisait rage , pendant que les restrictions budgétaires frappaient durement les familles haïtiennes. Une autre phrase revenait sur les lèvres de Douge «  Manger la Vache Enragée » s’il le faut , mais garder notre rectitude et honnêteté face aux ambitions délirantes des Politiciens qui ne se foutent pas mal de la stabilité du Pays. On connut des périodes de grève, des périodes de « couvre-feu » (curfew) pendant qu’on préparait des examens dans le black out. On connut des sanctions gouvernementales, des exils dans les recoins de la vie rurale après la graduation médicale. On eut à vivre des périodes de déception amère. Douge disait toujours non aux impasses, pendant qu’il gardait un amour viscéral pour Haiti. Douge n’a pas aimé la conduite douteuse de certains « Bergers-Conducteurs » de la Jeunesse Estudiantine.

En 1963 , il fallait quitter le climat tropical d’Haïti pour affronter les rigueurs des Hivers du Canada et des Etats-Unis, Montréal d’abord, Chicago ensuite. Après la séparation des années d’entrainement, Douge a Chicago et moi à Brooklyn, NY, nous nous retrouvons dans la vie professionnelle, un peu endurcis par l’expérience des déboires inattendus. Cependant, Douge n’a pas perdu son côté jovial : les mauvais traitements se convertissaient en blagues malignes, sans entrainer aucune perte de discipline et de rigidité administrative. Au travers des montées et descentes de l’AMHE, l’Association des Médecins Haïtiens a l’Etranger, Douge fut le 4eme Président de cette Association. Président ou membre du Comite Exécutif Central , au sein des Conseils de Direction, Douge servit pendant 15 ans avec la même honnêteté et inflexibilité. Il continua de s’affirmer comme modèle du Médecin Haïtien en Diaspora. Altruiste exemplaire, il se laissa abuser par des confrères de la Diaspora. One cannot forget the meetings of the AMHE at the Marriott Hotel, La Guardia Airport, Queens, NY. Douge, as President, received consummation bills from La Détente Restaurant. Without any hesitation, he continued to pay bills after bills out of his own pockets. In one of those meetings, a Colleague arriving from Europe does not agree with a voted resolution and chooses to slam his hand on the table, with glasses and plates flying in the room. Peacefully, Douge reminded the Confrere that no French Professional would behave like that ; this attitude just reflects a lack of control from an Interlocutor short of argument in the discussion. That day, I call Douge “ the rigid with velvet gloves”. Another time, at Grossinger, in the Catskill Mountains of Upstate New-York, Douge took an open position against an Official of the AMHE  Executive Committee, who, during a recent trip to Haiti, engaged himself/herself as a “Representative of the AMHE” after having received a personal invitation from Baby-Doc to a reception to the White House. Of course, that Member never had any authorization from the AMHE. Nevertheless, years after years, Douge continued to support the Association by his regular attendance to all Clinical Conventions, and purchasing book written by different Authors.

All his life, Dr Douge Barthelemy remains a Model of Honesty, Rectitude, Inflexibility in Administration. I recognize him as an Honoree of the Heroes in the Shadow (les Heros dans l’Ombre). Surprise, he remains a Modest Man full of Simplicity. At home , he is the every day Dad , just interested in the Education of his children and good house keeping. “ Only empty barrels make noise when rolling on the pavement!”

Among friends, Douge is capable of risky jokes. He can spend hours talking about Jacko . On of these parrots used to be in a store. It keeps calling disgusting and nasty an ugly woman. Finally, the abused woman threatens to cut its neck if it continues. From there on the smart bird kept silent. At the next visit, the woman questioned “How come you do not talk today?- Jacko said :You know !

A good sense of humor; a willingness to share, to support; one rare Haitian to have the benefit that NOBODY among his Colleagues could find something bad to say about HIM. DOUGE REMAINS AN IMAGE TO FOLLOW.

MAY I REMIND  that during his retirement age, Douge is helping  the Wounded and Disabled American Veterans in Illinois . Two months ago, he found time to write an open letter to the President of United States. A reply to the degrading words used by M .Trump vis-à-vis Haiti and other African Countries. Douge was not afraid to ask  if the President ever read the recent publications sur l’Egalite des Races Humaines ; s’il est informe  du rôle joue par un Haïtien  dans la fondation des premiers logements construits dans Chicago ; s’il est informe du rôle de l’Egypte et de ses Pharaons Noirs, du rôle de l’Afrique comme berceau de la CIVILISATION , siècles avant la naissance du Christ et l’arrivée des Gaulois en France.

 

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