BEAUTES ET VALEURS POUR LA JEUNESSE HAITIENNE !
« PROJET KONBIT POU RANJE NODWES ET LA RENAISSANCE D’HAITI ! »

Démarré il y a à peu près plus de six mois, le Mouvement a pris de  L’ampleur.  Il commence à dépasser les visées de son Auteur-Fondateur et même à  Atteindre le champ international :  Avec Haïti pour centre, il suscite de l’intérêt non seulement aux Etats-  Unis, mais aussi au Canada, en France et certains Etats de l’Afrique.

Si au début du XXème Siècle, AIME CESAIRE (Martinique), LEOPOLD S.  SENGHOR (Sénégal) et GONTRAN DAMAS (Guyane Française),  Se sont entendus pour déclencher un Mouvement Littéraire visant à  Restaurer la Culture Africaine, à effacer les effets néfastes de la  Colonisation Européenne, à réaffirmer la positivité de la Personnalité du Negre  (un mouvement de solidarité a visée philosophique internationale),  Pourquoi ne pas encourager et renforcer les efforts du    Konbit Pour LA RENAISSANCE D’HAITI ?

Malgré l’évidence d’un support spontané de la majorité de la Gente  Professionnelle Haïtienne, timidement, dans l’ombre, des détracteurs  déguises jettent déjà les étincelles du sabotage, en essayant de réveiller des  idées de réhabilitation individuelle suite a des erreurs du passe.  A ce point et a mon avis, des clarifications s’avèrent nécessaires malgré  les objections du père du Mouvement.

Des le début, je n’ai pas hésité a joindre le Mouvement, a l’endosser, a  produire du matériel (Symboles pour la Jeunesse Haïtienne),  Parce que, de par mes interprétations, le Mouvement visait une  « VALEUR SUPERIEURE », LA REVALORISATION DU PAYS, L’AVENIR  D’HAITI. LE MOUVEMENT dépassait les crises de personnalité,   les partisanneries et fanatismes politiques, les ambitions personnelles. 

Notre atavisme génétique », pour s’adresser aux problèmes  D’Education et de Civisme, de Jugement et de Patriotisme.  ENCOURAGER LA JEUNESSE DE NOTRE PAYS A APPRENDRE ET A  CONSTRUIRE EN SUIVANT LES TRACES DES SYMBOLES IMPOSANTS  AU TRAVERS DE PERCEES PROFESSIONNELLES EN   AMERIQUE DU NORD, DU CENTRE, DU SUD, EN France ET EN AFRIQUE.

Que le Leader du Mouvement veuille le passer sous silence ou pas, il  importe que les pseudo-critiques qui cherchent à neutraliser,   bloquer ou détourner les démarches soient mieux informes des portées  des recherches désintéressées, des variations géographiques  envisagées, de la diversité des professions considérées.

On ne peut pas chercher a imposer les pratiques de la Démocratie dans  un pays sans d’abord améliorer l’Education, eclairer les différences entre   Liberté et Licence, éclaircir le respect des droits de l’autre avec pour but final

« LE PAYS AVANT TOUT ! LES INTERETS PERSONNELS ? -AU BAS DE  L’ECHELLE ! »

Dans une large mesure, les causes des misères et des marasmes d’Haïti  depuis plus de deux cents ans reposent sur un déficit dans le champ   d’Education. Améliorer l’Education de la grande majorité est un pas avance   et majeur dans le combat contre la pauvreté et le sous-développement.  Industrialiser implique recherches et dedication. Même un pays  strictement agricole a besoin des progrès dans l’industrie.

Mon rôle, c’est de supporter et diffuser l’EDUCATION, de publier les  efforts démesurés d’autres collaborateurs.  Avant de me retirer (c’est ma page finale pour ce Projet), je me dois  encore de saluer sept Géants de la profession médicale Haïtienne :

-Mes trois stars (Etoiles) du Canada, les Drs Jean-Claude Fouron, Herve  Blanchard, Yvette Bonny ;

-Trois proéminents éducateurs en Haïti, les Drs Ary Bordes, Jean William  Pape et Rene (Wawa) Charles ;

- la Femme des Années, si célèbre en Amérique Latine, Le Dr Yvonne  Sylvain.

Ces Médecins ne sont pas intéressés a des publicités personnelles,   ni même à des éloges rentables. Ils ont parcouru un chemin aride,   onduleux, tortueux, extraordinairement difficile, avec pour but primordial   de faire avancer la Science, Soutenir l’Education, servir leurs Communautés.   Je les ai déjà cités et leur ai paye mes respects dans mon premier ouvrage :  « THE HISTORY OF HAITIAN MEDICINE “, Chapitre VII, Pages 68-71.  Depuis leur jeunesse ils ont démontré un point commun :
« Simplicité, modération, humilité intellectuelle « sur une base  d’Humanisme et de Dedication ».

Les Etudiants de ma Promotion (1954-1960) ne peuvent pas oublier  leurs Aines de la Faculté de Médecine, ni de l’Hôpital General de  l’Université d’Etat d’Haïti. Déjà deux Icones se dessinaient   devant leurs yeux de Novices :

Le Résident Jean-Claude Fouron en Pédiatrie ; le Résident Herve  Blanchard en Chirurgie.  En Pédiatrie, le volume des cas de Gastro-Entérite, de Déshydratation  des Bébés, d’Œdème de Carence, de Méningite, de Fièvre Typhoïde   pourrait décourager même des apôtres travaillant avec les Sœurs de Charité.  Pendant que l’Interne de Service, débordé surtout le soir, cherchait a se  dérober, le Dr Fouron semblait ne pas se soucier de ses heures libres.   Il assurait la relève avec l’oubli des crises d’autorité et de séniorité.   On ne peut pas trouver une veine pour le sérum du petit malade,   vite appeler le Dr Fouron. Dans l’obscurité de la cour de l’Hôpital,   on le voyait déambuler de la Résidence au Service de Pédiatrie. et patiemment,   il découvrait la veine de salvation ou exposait le truc de la ponction osseuse.   Il gardait un sourire encourageant de dévotion et, des fois, un bon sens d’humour.

Un échantillon bien connu de ma promotion, le Dr J-C B, amant du  Kompa Créole et de l’Orchestre Nemours Jean-Baptiste,  Ne pouvait manquer la dance du samedi soir « aux calebasses », boite  de nuit du village Carrefour. Un lundi matin, c’est la tournée avec les  Grands Patrons, les Drs Paret et Mondestin. ” Bribritte “  « le surnom ou Nick Name donne par la Promotion » doit présenter   un cas de gastro-entérite avec déshydratation marquée,   admis en fin de semaine. Evidemment, il ne savait rien du petit malade.   « Décrivez les selles « insistait le Dr Mondestin, qui déjà s’impatientait.   Jean-Claude Fouron allait apprendre le dictionnaire particulier de J-C B.   Le petit «smaduduaire» faisait caca comme une cascade de sonorité musicale.   Alors, avec son sourire habituel, le Dr Jean-Claude Fouron, craignant le pire,   prend vite la relève, déclarant au patron que l’Interne ne se sentait pas bien   pour la fin de semaine et avait pris soin de s’excuser.   CHARITE ET CONSECRATION POUR UN MISERABLE !

A l’Hôpital Sainte Justine pour les Enfants de Montréal, juillet 1962, on  comptait une vingtaine d’Internes et de Résidents Haïtiens, dont Herve Blanchard,   chef résident en Chirurgie, les deux frères Fouron   (Jean-Claude en Pédiatrie ; Paul avec son Cigare en Ophtalmologie).  Quand on parle de simplicité et d’encouragement pour les nouveau-venus   (home-SICK devant l’hiver du Canada),

Comment oublier ces trois confrères, s’asseyant le soir avec nous pour  nous aider à préparer l’ECFMG (cet examen d’admission pour entrainement   dans les hôpitaux américains et les centres universitaires de Montréal).  Aujourd’hui, Le Dr Jean-Claude Fouron est un Professeur en Cardiologie  Infantile et le Fondateur de la Première Unité de Cardiologie Fetale a Sainte Justine .   En reconnaissance de ses services, la Province de Québec lui a décerné   la Médaille de l’Ordre du Canada.

SON HOBBY : détecter et diagnostiquer les anomalies cardiaques chez le fétus ;   essayer des les corriger in utero avant le terme de la grossesse.

Le Dr. Yvette Bonny m’a precede d’un an à la Faculte de Medicine. Tres  modeste et silencieuse dans sa simplicite,  Elle aurait pu passer inaperçue, n’était-ce sa bonne humeur et son sens  de bon camarade de classe. A Montréal, elle est un super star Hématologiste   a l’Hôpital Maisonneuve. Chef du Service de Transplantation de la Moelle Osseuse,  Elle a pu réaliser avec succès la première transplantation du Bone  Marrow. En reconnaissance de ses accomplissements,  elle a reçu l’Honneur de Chevalier de l’Ordre National du Québec.  Yvette ne s’orgueillit pas ; elle continue à soulager ses malades. 

Le Dr Herve Blanchard, le « Pioneer in Pediatric Liver Transplant”.   Ce collègue est une Encyclopédie chirurgicale.  Le sous -sol de sa maison, c’est comme une réplique des Archives de  l’Alexandria de Cléopâtre en Egypte.  Surprise ! Lors d’une de mes visites, il m’a remis gracieusement un livre  d’Histoire d’Haïti écrit en Italien  Devant mes grands yeux tout étonnés, il avance : « Ne t’en fais pas !  Chaque page a un tableau descriptif !  Suis les tableaux ! »   Avec humilité, sans jamais braguer du titre de Professeur à l’Université de Montréal,  C’est lui qui, à la maison, s’occupait de sa mère vieille de cent ans jusqu’à sa mort.

Si on cherche des symboles pour la Jeunesse Haïtienne, ces trois  Echantillons de la Profession Médicale occupent une place spéciale sur l’écran de l’Informatique.

Dans mon ouvrage, j’ai réservé aussi une place spéciale au Dr Yvonne  Sylvain, la première femme haïtienne à être diplômée Docteur en Médecine en  1930, a l’Ecole de Médecine d’Haïti ; et à être célébrée en 1973   LA FEMME DE L’ANNEE  Dans le Livre « Female in Latin America » par Ann M. Pescatello.   First Haitian Woman to have achieved successfully a level of   higher Education in Haiti (POST DAILY MAGAZINE OF NEW-YORK).  Spécialiste en Obstetrique-Gynecologie, elle n’a pas fait de publicité a  Bethel Hospital de Brooklyn ,N.Y. ,  Malgré son rôle de Fondateur de la Fédération Haïtienne pour la Sante  et l’Education, sa participation avec le Dr Edith Dreyfus a la création   et opération de l’Hôpital de la Communauté Haïtienne de PetionVille  

Je termine cette présentation sans vouloir continuer a répéter les écrits  du Chapitre VII de mon ouvrage  « Panoramic View of the History of Haitian Medicine,1495 to 2015”.

Cependant, tout honneur est du au Dr ARY Bordes,  un grand écrivain, educateur et auteur du premier ouvrage sur  l’Histoire de la Médecine Haïtienne.

Tout honneur est du au Dr Jean William Pape pour son expertise   dans le contrôle des Maladies Sexuelles Infectieuses en HAITI,   pour le dépistage et traitement du SIDA qui ravage le Pays,   pour avoir fait baisser le taux des cas » séropositifs de HIV ».

Tout honneur est du au Dr Rene Charles (Wawa pour les Etudiants de la  Faculté) ,un proéminent Endocrinologiste, qui, jusqu’aujourd’hui se dépense   avec ses ressources personnelles pour le contrôle du Diabète en Haïti.  Il a su intéresser sa propre fille, Le Dr LARCO , a soutenir la cause des  malades diabétiques trop pauvres pour se payer un traitement.

Le travail de dissémination des Valeurs et Beautés pour la Jeunesse  Haïtienne par « Konbit Pou Ranje Nodwes »  peut ne pas aboutir dès demain à la RENAISSANCE D’HAITI. Cependant,  c’est un premier pas. Evidemment, les résultats adressent un futur à long terme.   Le Mouvement est lance ; il avance grâce a la technologie de l’Internet.

A LA JEUNESSE, L’ESPOIR DU PAYS, D’ATTRAPER ET LEVER LE FLAMBEAU.

ANDRE J. MUZAC, MD, FACS.