Hymne à l’Amour

J’aime à gravir les marches de l’escalier

Menant à ton piédestal,

J’aime à rêver de ce qui me cajole

Au fond d’un cœur inexploré.

 

Les jeux d’Amours me fascinent

Tant j’ai envie de me taire

En explorant ce monde de mystère

Ou nos idées divergent.

 

J’aime participer à tes fantaisies

Quand dans l’abime profond de tes pensées,

Tu balbuties un nom

A la splendeur d’une pleine lune.

 

J’aime l’embaume de ton corps nu

Dans la candeur de mes nuits de plaisir,

J’ai envie de me taire,

Sans crier bien fort ma déception.

 

Il ne m’est pas permis de punir

Un être pour qui je respire de plaisir.

Je n’arrive pas à comprendre

Combien aimer et haïr peuvent être synonymes.

 

Je vis dans l’érotisme de nos mises en scène

A l’odeur charnelle de tes seins

Et je m’enivre de ton nectar

Comme une abeille butine à satiété.

 

J’aime penser aux draps de soie qui nous enveloppent,

A ces yeux d’une clarté pénétrante,

A ce corps parfume, si doux et chaud

Qui contrôle ma libido.

 

Mais quand on assume, toute une vie

Les complaisances d’une Maitresse,

Je comprends pourquoi,

Tu n’as jamais aspiré à Aimer.

 

Tu es incapable de te donner

Sans retenue, aucune.

En effet, mon cher amour,

Tu es de celles qui ne seront jamais une Epouse.

 

Maxime Coles MD

 

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