Héritage des Indiens d’Amérique
Je ressens encore la fatigue d’une journée bien remplie et malgré mes six heures de sommeil, j’expérience un malin plaisir à paresser encore plus, sur mon lit, en m’étendant paisiblement sans me lever. J’entends le silence qui s’étale. Il y a de ces matins qui se ressemblent alors que nos pensées sombrent dans la routine de chaque jour et vagabondent à travers les souvenirs. C’est une parodie de la paresse qui frôle la protestation.
Plus le soleil se lève au firmament, plus je ressens mes forces renaitre et lentement ce désir de lutter. Chaque matin laisse ses traces comme pour nous imposer des directives. Je me suis regorge d’Energie et me suis préparé pour une dure journée de labeur. De la sorte, je m’arme d’un ordinateur pour savourer mes courriels électroniques. Je suis vite stupéfait qu’une bonne amie qui travaille aux Nations Unies ait trouve un petit temps pour me le faire parvenir. Ce courriel discute de la pauvreté dans le pays ou nous vivons, pas en Haïti comme nous le savons bien mais aux Etats Unis d’Amérique. Je jetterai un petit regard sur la condition indienne dans le pays et j’essaierai de retracer leurs origines et relater sur leurs conditions à travers mes observations.
Je crois avoir travaillé un peu partout sur ce vaste territoire Américain pour être un témoin oculaire de la pauvreté qui existe dans plusieurs coins du pays. Je m’évertuerai simplement dans cette page à m’exprimer sur les descendants des premiers habitants du pays, en l’occurrence les « Indiens ». J’ai œuvre dans plusieurs territoires indiens comme chirurgien orthopédiste et Traumatologiste pour avoir une idée assez ferme de leurs conditions sociales et médicales.
 J’ai fréquenté de nombreuses tribus et j’ai appris à vivre avec eux : Les Iroquois au Canada et dans l’Etat de New-York, les Quinnipiac et les Poquonnuc au Connecticut, les Navajos à Gallup New Mexico, les Choctaw ou les Cherokee dans l’Oklahoma, les Séminoles en Floride, les Osage à Coffeyville, Kansas, les Pasqua Yanqui à Tucson Arizona et la tribu de la nation Yakima dans l’Etat de Washington pour ne citer que ceux-là . Ils aiment à être interpelle par le nom de leur tribu. Je veux vous entretenir seulement sur ces groupes avec qui j’ai vécu et tous ceux qui m’ont côtoyé durant mes assignations sur leur territoire. Autant de membres de tribus qui m’ont ouvert leur foyer et m’ont permis de vivre de tres près leur vie de misère dans cette nation super industrialisée qui dispose de tant d’atouts et de moyens pour prêter main forte à travers le monde. « Charité ordonnée, commence par soi » comme dit le dicton…
Petit visiteur a l’une des cliniques d’une réservation dans l’Etat de New Mexico.
Beaucoup de descendants de ces premiers habitants de l’Amérique vivent dans des conditions difficiles. Je les ai soignés et nous avons fait la fête ensemble. J’ai souvent participe à leurs « Pow-Wows » comme invite et j’ai dance aux sons de leurs tambours, differents rituels. Tout le monde est toujours bienvenu à prendre part aux activités et il est raisonnable d’approcher ces cérémonies avec respect en suivant les protocoles culturels et traditionnels. C’est leur façon de s’exposer au public.