Un fleuve de chez nous
Recueillant ses eaux de tres loin,
En emportant avec elles, la semence,
Telle une veine qui charrie du sang vers le cœur,
Un fleuve de chez nous, sillonne la frontière.
Rien ne peut la détourner de son chemin.
Ses eaux serpentent nos montagnes
Et se répandent à travers plaines et vallées,
Comme pour s’étaler sur une mappe paisible.
Tantôt elles s’engouffrent dans les pâturages,
Pour mourir au gré de leurs caprices.
Elles se déchainent au contact des pluies diluviennes,
Influant un élan plus rapide a son cours.
Naitre en montagne et mourir dans l’océan
Tel est le destin d’une rivière qui ruisselle.
Ses eaux répondent aux fantaisies de la nature
Et ses crues rendent nos terres fertiles.
J’observe les flots tumultueux qui s’engouffrent,
Et se faufilent en une masse uniforme d’eau,
Dessinant son empreinte à travers nos paysages.
Gare a celui qui voudrait modifier son parcours !!!
Rien ne pourra contrarier ces eaux nourricières
Qu’un bras invisible a doté deux pays voisins,
D’un élément essentiel a la survie de nos plantes.
Nul ne saurait la détourner car elle recouvrera sa route.
Elle subsiste pour obéir aux humeurs de la Nature.
Tout en étant seule maitresse de sa Destinée.
Une rivière trouvera toujours sa façon de mugir,
Et nul tyran ici-bas, ne peut prétendre la dompter.
Elle est un instrument essentiel à notre coexistence,
Transportant la manne du ciel a ceux qui ont faim.
Elle tarit notre soif et apaise notre souffrance.
C’est un messager qui apporte vie sur son passage.
Maxime Coles MD Boca Raton FL (10-2023)
NB : Je dédie ce poème a tous ces frères qui souffrent des deux cotes de notre frontière, a tous ceux qui sont incapables de se mettre une petite miette dans la bouche. La « rivière Massacre » est un cadeau divin que personne ne peut se permettre d’accaparer. Que celui qui la détourne par la force des moyens, soit maudit à tout jamais ! Il paiera cher pour son arrogance.